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Il est logique de prendre en compte les émissions de fin de vie pour un téléviseur, une cafetière, une paire de chaussure ou même une voiture, je m’interroge sur la pertinence de prendre en compte ces émissions pour une infrastructure.

Les bâtiments contribuent à 20% des émissions de GES nationales. Ces émissions correspondent à l’exploitation des bâtiments. L’énergie grise et les émissions de la construction sont classées dans « l’industrie manufacturière», qui représentent également 20% des émissions nationales (2010)

Réflexion sur le facteur d'émission de l'acier pour les bilan carbones dans le secteur de la construction.

Le béton est un produit manufacturé les plus utilisés (40 millions de m3 par an, environ). La contrainte carbone représentera un enjeu majeur pour le secteur. La réduction des émissions de GES du béton peut s'envisager par réduction des émissions du ciment, voici une autre piste.

Les industriels du ciment travaille sur les émissions de GES, les efforts et résultats obtenus sont conséquent. Est-ce suffisant ? Atteindra t-on les objectifs permettant de satisfaire le fameux facteur 4 ?

L’acier est un matériau essentiel à la construction, que ce soit incorporé au béton (le béton armé) ou utilisé seul de manière structurelle : poteaux, poutre, charpente. Pour un chantier (structure béton armé) on peut grossièrement estimer que le gros œuvre met en place de 35 et 50kg/m3 de béton.

L’échec du sommet de Copenhague a reporté sine die l’espoir d’un règlement politique international du réchauffement global. On a pointé les réticences des pays émergents et celles des Etats-Unis, sur un terrain où sont en jeu de puissants intérêts industriels.

Voici quelques histogrammes issus de deux chantiers pour lesquels la totalité des études ont été réalisées.

Le groupe Bouygues construction communique actuellement sur son nouveau béton « bas carbone » (tout est relatif), utilisé par sa filiale QUILLE sur le chantier du CHU d’Amiens-Picardie.

The 2010 edition of the World Energy Outlook (WEO) was released on 9 November and it provides updated projections of energy demand, production, trade and investment, fuel by fuel and region by region to 2035.

La contrainte carbone liée à l’énergie grise de la phase construction n’est encore que peu, ou pas, prise en compte. Outre l’impact d’un probable renchérissement de l’énergie à moyen terme (1m3 de béton c’est l’équivalent de 20 litres de pétrole réellement brulés, 1 tonne d’acier c’est 291 litres).

Ne changez pas votre vieux sèche linge pour lutter contre le réchauffement climatique, achetez un étendoir

L’ADEME a fait réaliser une enquête pour évaluer la méthode bilan carbone®, un retour d’expérience auprès des maîtres d’ouvrage.

Je me permets de critiquer, ici, les propos tenus par Ronan Dantec, adjoint au maire de Nantes, dans la revue Enerpresse du 2 novembre 2010 : (je résume) Les décisions prises par les élus locaux sont responsables de 50% des émissions de GES de l’union Européenne.

Voici un bel exemple d’article (du MONITEUR), dans lequel les bornes de l’étude ne sont pas fixées, la conséquence en est : une conclusion biaisée.

Il n'y a pas qu'en France que le problème se pose. En Allemagne, l'électricité issue du vent ou du soleil n'est pas subventionné

Selon le rapport annuel de la Commission Européenne, il apparaît que les 25 États membres auxquels des objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre ont été assignés au titre du protocole de Kyoto respecteront leurs engagements

Mais que veut dire précisément « énergie positive », parle t-on d’énergie primaire, comment définit-on ce que l’on compte, ou met-on les bornes du système ? Cette notion « d’énergie positive » mérite d’être éclaircie.

Dans un rapport sur Le rôle de l'environnement dans la décision du consommateur, constate, en se basant sur différentes enquêtes, que 40 % de la population ne la boivent pas pour différentes raisons.

L'industrie du ciment est attaqué sur le territoire français par des indépendants qui s'exonèrent des contraintes environnementales.

Inaugurée en avril dernier, à Dijon, la tour Elithis était alors annoncée comme le premier bâtiment tertiaire français à « énergie positive ».