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Une bonne mise au point d'André Comte-Sponville sur la notion de "principe de précaution", qui, dans la loi, est un principe d'action et non pas d'inhibition, comme ont tendance à l'interpréter une bonne partie de la gauche.

Gérald Bronner nous met en garde contre une démocratie participative qui se met en place uniquement pour donner une bonne image au précautionnisme, ce nouveau conformisme cognitif et idéologique, et ne se justifie que par la méfiance envers la science et les technologies.

Colloque grand public 'Responsabilité des scientifiques et information des citoyens'

Conférence du sociologue Gérald Bronner, donnée à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’AFIS le 28 mai 2011, à propos du principe de précaution.

Le documentaire de Marie-Monique Robin revient sur trois scandales de l'industrie agroalimentaire : les pesticides, l'aspartame et le bisphénol A ; une enquête approfondie qui manque juste un peu de liant.

Les nanomatériaux ont envahi notre quotidien : ciments dépolluants, vitres autonettoyantes, purificateurs d’air, vêtements anti-odeurs, réfrigérateurs anti-bactériens sont déjà sur le marché. Que pensez-vous de cette situation ?

Les politiques environnementales sont d'habitude basées sur le principe du « Pollueur payeur » qui permet de répondre aux dommages localisés et dont on connaît les responsables. Ces dernières décennies, il a fallu se doter d’outils juridiques pour faire face à de nouveaux risques environnementaux.

Le principe de précaution, tel qu’il est codifié dans la Constitution française, constitue un exemple d’instrument juridique d’inspiration éthique. Mais ce principe, placé au sommet du droit français, est une source de conflits juridiques potentiels avec l’UE et les organisations internationales.

Les Américains qui ont entendu parler des faucheurs d'OGM français, ou de l'imminence du Grenelle de l'environnement, ne sont pas bien nombreux. Mais quelques curieux m'en ont touché un mot, fascinés par le fait que le principe de précaution semble être une notion complètement intégrée en Europe.

Une réévaluation de la dangerosité du bisphénol A par l'EFSA, publiée hier, ne mène pas à une modification de la dose journalière tolérable. En d'autres termes, l'Europe ne considère pas le bisphénol comme un produit dangereux.