Invoqué pour expliquer l'interdiction des vols depuis l'éruption du volcan islandais, le principe de précaution fait l'objet d'une polémique qui pourrait porter préjudice à cette notion mal comprise et mal utilisée.
Alors que l’éruption du volcan Eyjafjöll provoque une pagaille sans précédent, tout en restant, paradoxe humiliant, considérée par les volcanologues comme une éruption « ordinaire », n’est-il pas temps de nous interroger sur la vulnérabilité de notre modèle de prospérité ?
Nous entendons à la radio qu’il doit y avoir une erreur dans les modèles mathématiques (en fait dans LE modèle, britannique, décrié par les journalistes), puisque les vols d’essais menés par plusieurs compagnies aériennes semblent avoir laissé les moteurs dans un état intact. Décryptage.
"Dans ce monde où la corruption des valeurs morales étend chaque jour davantage son empire, un discours ferme s’impose face aux caprices de la nature. Et en particulier, des volcans dont on mesure aujourd’hui encore les invraisemblables nuisances."
Si personne, aujourd'hui, ne peut prédire quand le volcan Eyjafjöll va s'éteindre, il est probable, en revanche, que le nuage de cendres qui bloque le trafic aérien au-dessus de l'Europe depuis plusieurs jours se disperse à la fin de la semaine.
L'éruption du volcan islandais Eyjafjöll, sème une immense pagaïe dans le transport aérien en Europe. Les cendres qui s'échappent en de gigantesques volutes, susceptibles de limiter la visibilité et surtout d'endommager les réacteurs, clouent au sol une bonne partie des avions en Europe.