Stéphane Foucart, journaliste scientifique du journal Le Monde, montre une certaine vision du fonctionnement des sciences en société dans son article La science, le doute, et la faute de l’Académie du 13 novembre. Je voudrais revenir sur cet argumentaire à travers une modeste analyse de ses limites.
À la suite des événements du Climategate et de l’échec de Copenhague en 2009, des questions légitimes ont été posées par la société à la communauté des chercheurs en sciences du climat.Lorsque la réponse donnée se traduit par des échanges à huis clos, c’est qu’il existe un problème de communication.
Les analyses de cas produites par les chercheurs des courants Social Studies of Sciences essaient de ne pas se limiter au découpage qui fait des sciences une chose limitée au laboratoire. Ainsi en est-il des sciences du climat qu’il convient d’appréhender dans le « régime » du développement durable.